Dans les années 1950, les films japonais percent pour la première fois sur le marché international, avec les films de Akira Kurosawa (Rashomon en1950 et Les sept samouraïs en 1954) avec son acteur fétiche Toshirō Mifune. Au début des années 1960, le Japon voit l’équivalent de la Nouvelle Vague française, avec des productions à petits budgets, réalisées par de jeunes cinéastes (comme L'île nue de Kaneto Shindô).
Amorcé durant les années soixante mais décisif pendant les années soixante-dix, le développement de la télévision entraîne une chute brutale de la fréquentation en salles et par conséquent un déclin important des majors. Pour attirer un public jeune et principalement masculin (puisque les femmes sont devant leur poste), il faut donc plus de sexe (L'empire des sens) et de violence (La femme Scorpion).
Les années 1980 et 1990 signent la mort du système des grands studios. L'industrie du cinéma se reforme autour de producteurs et de réalisateurs indépendants (L'anguille de Shokei Imamura en 1997) ou se tourne vers la coproduction étrangère (Furyo en 1982). En 1997, Cure promeut le talent de Kiyoshi Kurosawa et lui ouvre les portes de l'Occident. Se sont aussi les décennies où se développent les mangas qui rencontrent un énorme succès dans le monde et deviennent cultes pour nombre de fans. Les plus gros succès commerciaux sont des dessins animés tirés des mangas, avec une animation assez limitée mais de belles histoires magnifiquement mises en scène (Le château dans le ciel, Le tombeau des lucioles).
Les années 2000 voient l'arrivée de nouveaux cinéastes, comme Hirokazu Kore-Eda (Nobody knows, Still walking). De l'eau tiède sous un pont rouge de Shohei Imamura connait un grand succès.
Les années 2010 sont marquées par le retour des dessins animés (Les enfants loups, Ame & Yuki, Miss Hokusai).